Du Ventre, beaucoup de ventre et peu d'idées (mais des notes, des tas de notes - et dans le corps du texte pour l'essentiel)
Après une journée bien chargée, passée pour l'essentiel sur une plage (et je ne suis même pas en vacances !), la lecture du quotidien du soir peut réserver - même s'il baisse - quelques bonnes surprises.
Les
ennuis de M. Poncelet (Président au cas où M.
Sarkozy s'adonnerait au paricide) me réjouissaient pour la soirée même
s'il ne s'agit là que du même sempiternel polar RPR, trafic
d'influence, abus de biens sociaux, emplois fictifs, paradis fiscaux...
On appréciera cependant la variété des nuances.
Ce
qui m'attirait plus que tout dans cette volée d'articles sénatoriaux,
c'était bien le détail du patrimoine immobilier de M. Poncelet : "une
maison à Remiremont (Vosges), deux petits appartements à Paris et une
villa à Sainte-Maxime (Var)". Si cela peut inspirer nos amis les
plasticiens, plutôt que les jardins du Luxembourg (les arbres, ils ont touché aux arbres !).
Ces articles, dans Le quotidien du soir, c'est
toute la belle communication de M. Poncelet qui tombe par terre. Si je
le croise en Avignon ou à Aix-en-Provence, je ne manquerai pas d'aller
le féliciter, il le mérite, les raisons abondent (l'an dernier, n'avais-je pas
croisé, à la même époque les Mer, Francis et son épouse (?), sa soeur (?), une
infirmière* (?), deux jours après ses dernières lois, destinées à lui
permettre de récupérer EDF : finalement Raffarin ne pesait plus assez
en influence. Il fut alors contraint à l'alliance éditoriale avec le
perforant Luc Ferry. Aux abois).
Je
note, en passant, que la décentralisation de Jean-Pierre Raffarin ne l'a pas empêché
de prendre des "bureaux à un jet de pierre du Palais du Luxembourg". Un
jet de pierre... Je m'autoriserai quelques flâneries par là.
*probablement
une rééducation de la motricité faciale (un fac similé d'un test QI réussi de
l'Amiral De Gaulle à ceux qui trouveront une photo de Francis Mer
souriant)